10 personnes jugées pour avoir affirmé que la femme du président français, Brigitte Macron, est en réalité un homme.

Dix personnes sont actuellement jugées à Paris pour avoir harcelé la Première Dame française, Brigitte Macron, en diffusant des théories du complot infondées sur son genre et sa sexualité. Ce procès, qui a débuté ce lundi, met en lumière l’ampleur alarmante du cyberharcèlement ciblant des figures publiques, et en particulier les femmes.

Les procureurs accusent les défendeurs d’avoir proféré des affirmations diffamatoires en ligne, qualifiant l’écart d’âge de 24 ans entre Brigitte et son mari, Emmanuel Macron, de « pédophilie ». Ce procès criminel fait suite à une plainte déposée par Brigitte en 2024, distincte d’une autre action en justice contre la podcasteuse de droite Candace Owens, qui a été intentée en juillet dernier.

Depuis l’élection d’Emmanuel Macron en 2017, le couple est la cible de théories du complot non fondées, prétendant que Brigitte est une femme transgenre, autrefois nommée Jean Michichelle Trono, du nom de son frère. Parmi les dix accusés, deux femmes, Natasha Ray, journaliste indépendante, et Amandine Roy, voyante en ligne, avaient déjà été condamnées pour diffamation, mais ont été acquittées en juillet après un appel. Brigitte et son frère ont maintenant porté l’affaire devant la plus haute cour d’appel du pays.

Les autres accusés incluent un élu, un enseignant, un informaticien et un publicitaire de 41 ans connu sous le pseudonyme de Zoe Sagon. S’ils sont reconnus coupables, ils risquent jusqu’à deux ans de prison. Pendant ce temps, à l’autre bout de l’Atlantique, Candace Owens a intensifié ses attaques contre Brigitte Macron, affirmant des allégations choquantes lors de son podcast, allant jusqu’à dire : « Vous êtes né homme et vous mourrez homme. »

Ce procès met en lumière la nécessité urgente de lutter contre le cyberharcèlement et de protéger les victimes de diffamation en ligne. Les conséquences de ces accusations pourraient avoir un impact significatif non seulement sur les accusés, mais aussi sur la perception publique des personnalités politiques et de leurs familles. La France regarde attentivement cette affaire, qui soulève des questions cruciales sur la liberté d’expression et la responsabilité en ligne.